Le Café des Vallées

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Pétition adressée à Arkema, Dalkia, PSI, à la Préfecture des Hautes-Pyrénées et aux communes de Lannemezan, La Barthe de Neste,
Campistrous, La Grange, Tilhouse, Capvern, Avezac, Montoussé, Escala, Izaux.

Le 1er juillet 2024, la première pierre de l'incinérateur, qu’Arkéma préfère appeler chaufferie ou chaudière, sera posée. Cet incinérateur permettra, courant 2025, de brûler des CSR (Combustibles Solides de Récupération), fabriqués par PSI avec entre autres leurs déchets non triables ou recyclables. Et de fournir à Arkéma la chaleur et donc l’énergie pour renforcer sa chaudière à gaz.
Cette installation peut paraître séduisante : élimination de déchets qui sinon auraient été enfouis, diminution de la consommation d’énergie fossile, création d’emplois non délocalisables... Malgré cela, les conseillers municipaux de La Barthe de Neste ont voté contre ce projet, argumentant leur délibération : son utilisation entraînera le rejet de nombreux
polluants dont du fluorure d’hydrogène, du dioxyde de Soufre, de l’oxyde d’Azote, du monoxyde de Carbone, des métaux lourds (Arsenic, Cadminum, Chrome, Cobalt, Mercure, Plomb, Antimoine...), des dioxines...
Ces rejets sont susceptibles d’avoir des impacts sur la santé humaine : cancers, reproduction, risques neurologiques, immunologiques... L’étude de l’évaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires n’a pas réussi à convaincre les élus de l’absence de risque, et ils ont donné, à l’unanimité des suffrages exprimés, un avis défavorable à ce projet.
Certains éléments semblent leur donner raison : à Marseille, où Arkéma portait le même projet, un Collectif d’habitants «Marseille sans CSR », a fait annuler la construction de cette « chaudière ». De nombreux incinérateurs en fonctionnement causent des nuisances à
proximité. Aucune étude ne montre la capacité du système à filtrer l’intégralité des molécules dangereuses qui pourraient être rejetées, sachant qu’en plus, avec les CSR, il est difficile de définir quelles seront ces molécules.
Il paraît donc urgent que sur le Plateau, le principe de précaution prévale, et ce d’autant plus que l’eau qui y circule alimente la Baïse, le Gers via le Canal de la Neste, pour de nombreux usages dont l’irrigation et la distribution d’eau potable. Quand on ajoute à cela la pollution de Péchiney déjà vécue par les habitants, il semble nécessaire de ne pas faire une
nouvelle fois des Lannemezanais et de leurs voisins les cobayes d’un essai grandeur nature.
Signé le collectif Neste Plateau sans CSR
Plus de renseignement Facebook : https://www.facebook.com/share/p/2BUPnYGpcqw6jifk/ où il est précisé entre autres une alternative à l'incinération.

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