Appel à rassemblement à St-Girons le jeudi 20 à 17 h 00
Publié le samedi 15 novembre 2014, 21:45 - ◊ REPRESSIONS - Lien permanent
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Tabassage pour une contravention,
Coups de bâton pour pas un rond,
« Brive♪la-Gaillarde »
à Saint-Girons ?
Jeudi 29 octobre, Fabienne rencontre des gendarmes suite à une panne de voiture, elle se fait plaquer au sol, fracturer l'arcade sourcilière ; elle a le visage couvert de bleus et de plaies. Après l'hôpital, on l'envoie en cellule de dégrisement. Pourquoi ? Elle était mal garée, les gendarmes ont voulu emmener sa voiture, elle s'est énervée. Le lendemain, elle leur dit qu'ils n'ont pas le droit d'être aussi violents : ils lui répondent : « avec des gens comme vous, on a le droit ».
Jeudi 6 novembre, deux gendarmes entrent sans autorisation dans le jardin de la « Tortue », nouvelle maison occupée du quartier de Sierres à Saint-Girons et plaisantent sur le meurtre de Rémi Fraisse par la police, le 26 octobre au barrage de Sivens, en disant que c'est « pas de chance », que c'est un « concours de circonstances ».
Mercredi 12 novembre, deux gendarmes et un policier municipal entrent dans un hangar occupé de l'usine de Lédar à Saint-Girons, et menacent les personnes présentes de « faire le ménage à l'aide d'un fusil de chasse ».
Vendredi 14 novembre, en se présentant à une convocation à la gendarmerie de Saint-Girons, une personne se fait emmener de force à la gendarmerie de Sainte-Croix : entre autres coups et maltraitances, les gendarmes la plaquent au sol, lui cognent volontairement la tête contre la paroi du fourgon et la soulèvent par les menottes qu'ils lui ont attachées dans le dos. Tout ça pour quoi ? on l'accuse d'avoir collé deux affiches sur la D117 de Saint-Girons.
A qui le tour ?
Pour le collage de deux affiches, pour une voiture mal garée en fin de soirée, pour des espaces vides occupés: violences et intimidations.
Dans un climat qui légitime les violences policières, l'Etat a donné l'ordre à sa police de taper, et la police tape. En Ariège comme ailleurs.
Alors plutôt que de rester isolé(e),
retrouvons – nous nombreux et nombreuses
pour montrer que nous ne nous laisserons pas faire.
Rassemblement
devant le Lidl de St Girons à côté du
monument aux morts
le jeudi 20 novembre à 17 h.
*****************************
Hécatombe
Au
marché de Briv'-la-Gaillarde,
A propos de bottes
d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient
un jour le chignon.
A pied, à cheval, en voiture,
Les
gendarmes, mal inspirés,
Vinrent pour tenter
l'aventure
D'interrompre l'échauffourée.
Or,
sous tous les cieux sans vergogne,
C'est un usag' bien
établi,
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout
le monde se réconcilie.
Ces furies, perdant tout'
mesure,
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent,
je vous l'assure,
Un spectacle assez croquignol.
En voyant
ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber,
Moi,
j'bichais, car je les adore
Sous la forme de macchabés.
De
la mansarde où je réside,
J'excitais les farouches
bras
Des mégères gendarmicides,
En criant: "Hip,
hip, hip, hourra!"
Frénétiqu'
l'une d'ell' s'attache
Le vieux maréchal des logis,
Et
lui fait crier: "Mort aux vaches!
Mort aux lois! Vive
l'anarchie'!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne
d'un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle
serre comme un étau.
La plus grasse de ces
femelles,
Ouvrant son corsag' dilaté,
Matraque à
grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa porté'.
Ils
tombent, tombent, tombent, tombent,
Et, s'lon les avis
compétents,
Il paraît que cett' hécatombe
Fut
la plus bell' de tous les temps.
Jugeant enfin que leurs
victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furi's, comme
outrage ultime,
En retournant à leurs oignons,
Ces
furi's, à peine si j'ose
Le dire, tellement c'est
bas,
Leur auraient mêm' coupé les choses:
Par
bonheur ils n'en avaient pas!
Leur auraient mêm' coupé
les choses:
Par bonheur ils n'en avaient pas!
Georges
Brassens (1952)
A propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
A pied, à cheval, en voiture,
Les gendarmes, mal inspirés,
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée.
Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C'est un usag' bien établi,
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie.
Ces furies, perdant tout' mesure,
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent, je vous l'assure,
Un spectacle assez croquignol.
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber,
Moi, j'bichais, car je les adore
Sous la forme de macchabés.
De la mansarde où je réside,
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides,
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"
Le vieux maréchal des logis,
Et lui fait crier: "Mort aux vaches!
Mort aux lois! Vive l'anarchie'!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau.
La plus grasse de ces femelles,
Ouvrant son corsag' dilaté,
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa porté'.
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et, s'lon les avis compétents,
Il paraît que cett' hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps.
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furi's, comme outrage ultime,
En retournant à leurs oignons,
Ces furi's, à peine si j'ose
Le dire, tellement c'est bas,
Leur auraient mêm' coupé les choses:
Par bonheur ils n'en avaient pas!
Leur auraient mêm' coupé les choses:
Par bonheur ils n'en avaient pas!
- kr · 15 novembre 2014, 23:27
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Il y aura très probablement (un véhicule sûr) un covoiturage au départ d'Aspet entre 16h00 et 16h30 dernier carat.
rdv à la ressourcerie / ancien collège à 16h00 pour s'organiser donc - képi · 22 novembre 2014, 08:07
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retour perso sur le rdv de st-girons,
SUPER MANIF', super bien organisée par le collectif qui c'est formé spontanément après les dernières violences polico/gendarmesque.
En gros 150-200 personnes, motivées, enragées mais de bonne humeur se sont rassemblées et ont déambulées dans la ville en une succession de barrages filtrants (pas de gros blocage) pour differ les tracts, hurler les slogans, saluer l'ancien squat de l'allantvers, ainsi que le squat sous préfecture (que la population expulsera bientôt normalement), etc..., etc...
Et comble du bonheur, pas un-e flic en tenue à l'horizon, un-e ou deux en civil se font sortir par des manifestant-es vigilant-es, pas de troubles fête dans nos rangs, c'est ça aussi l'autogestion; prévenir les conflits en éloignant les mal élevé-es réfractaires à l'auto organisation.
Du coup ça semble simple, Pas de déclaration de manif' + Pas de flics = Pas de problèmes
@ reéditer partout, police nulle part
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