Mercredi 19 mai, l’un des articles de la première Déclaration des droits de l’homme et du citoyen deviendra caduc dans le pays même où elle fut énoncée en 1789
Publié le mercredi 19 mai 2021, 18:59 - modifié le 20/05/21 - POLITIQUE - Lien permanent
- Article
- |
- Commentaires (0)
- |
- Annexes (0)
Prise de parole lue ce mercredi 19 mai 2021 à l'occasion du rassemblement de Saint-Gaudens en soutien au peuple palestinien
Mercredi 19 mai, l’un des articles de la première Déclaration des droits de l’homme et du citoyen deviendra caduc dans le pays même où elle fut énoncée en 1789 : « La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique, cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »
« La mise en œuvre de peines minimales pour les agresseurs de forces de l’ordre » n’est rien d’autre que la revendication d’une justice rendue hors contexte et circonstance, ligotant les juges et les jurés, ligotant les résistances à l’injustice.
___________________________________________________________________________________
Au même moment, plusieurs milliers de policiers manifestaient devant l'Assemblée nationale répondant à l'appel de quatorze organisations syndicales. D’abord prévu comme un moment de recueillement après la mort du brigadier Éric Masson, tué lors d’un contrôle à Avignon, et de Stéphanie M., à Rambouillet, à la fin avril, le rassemblement a pris une tournure revendicative autour de deux demandes principales : un plus grand soutien politique et financier aux forces de l’ordre, ainsi qu’une plus grande sévérité à l’égard des agresseurs de policiers, gendarmes et pompiers afin de réclamer des peines plus lourdes pour les agresseurs des forces de l'ordre.
« Les peines minimales pour les agresseurs, voilà le message fort et clair que nous attendons, a déclaré Grégory Joron, secrétaire général délégué d’Unité SGP Police-FO et premier syndicaliste à prendre la parole lors de la manifestation. Cette mesure n’est pas liberticide, ni anticonstitutionnelle, ni nauséabonde. »
« Le problème de la police, c’est la justice », a ensuite asséné à la tribune Fabien Vanhemelryck, secrétaire national du syndicat Alliance, après avoir fait huer par les manifestants quatre décisions de justice – considérées comme trop laxistes – prononcées dans des affaires au cours desquelles des policiers ont été blessés.
Les commentaires sont fermés
Parse error: Unclosed '{' on line 38 does not match ')' in /home/lecavbsm/public_html/dc2/cache/cbtpl/b4/a4/b4a44736d9fe11a761a12ac5f705d9fb.php on line 39