Fabrice Nicolino - Une réponse à Hervé Kempf (sur les violences de Nantes)
Publié le dimanche 02 mars 2014, 14:45 - modifié le 26/10/14 - ◊ NDDL - Lien permanent
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Une précision s’impose : j’ai de l’affection pour Hervé Kempf et pour sa famille. Je connais Hervé depuis certain jour de 1988 où il vint me voir en compagnie d’un ami commun, Hervé Delouche. Il lançait son premier magazine Reporterre, pour lequel j’écrivis - difficilement - une notule sur le chant des oiseaux, parue dans le numéro 1. Nous nous sommes vus régulièrement depuis, et j’ai écrit pour son site d’information en ligne (ici) une série d’articles sur la Ferme des 1 000 vaches, parue début janvier 2014 (ici).
Ceci posé, je n’ai pas du tout aimé son édito à propos des violences de Nantes, samedi passé, que vous trouverez plus bas (ici). J’ai donc décidé de lui répondre, sous la forme d’une lettre ouverte. La voici :
Cher Hervé,
Franchement, non. Dix fois, cent fois non. Ton éditorial intitulé Le mirage de la violence ne passe pas, et ne risque pas de me plaire davantage demain ou l’an prochain. Je vois, car je sais encore lire, qu’il n’a pas été facile à écrire. À regarder dans les coins, il est aisé de trouver dans ton texte des explications à la violence qui fleurent presque la justification. J’aurais bien aimé, et je ne dois pas être le seul, que tu fasses parler davantage Dominique Fresneau, pilier de la bagarre, qui explique avec détermination : « Pour défendre notre terre, on est prêt à la violence ». Oui, j’aurais aimé.
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