Dans son communiqué, WikiLeaks précise : « C’est le résultat d’une campagne mondiale qui a réuni des organisateurs locaux, des défenseurs de la liberté de la presse, des législateurs et des dirigeants de tout le spectre politique, jusqu’aux Nations Unies. Cela a ouvert la voie à une longue période de négociations avec le ministère américain de la Justice, qui a abouti à un accord qui n’a pas encore été formellement finalisé. Nous vous fournirons plus d’informations dès que possible. Après plus de cinq ans dans une cellule de 2x3 mètres, isolé 23 heures sur 24, il retrouvera bientôt son épouse Stella Assange, et leurs enfants, qui n’ont connu leur père que derrière les barreaux. WikiLeaks a publié des articles sans précédent sur la corruption du gouvernement et les violations des droits de l’homme, tenant les puissants pour les responsables de leurs actes. En tant que rédacteur en chef, Julian a payé cher pour ces principes et pour le droit du peuple à savoir. À son retour en Australie, nous remercions tous ceux qui nous ont soutenus, se sont battus pour nous et sont restés totalement engagés dans la lutte pour sa liberté. La liberté de Julian est notre liberté. »
On pense nous aussi à son épouse et avocate Stella Assange et ses enfants, son père John Shipton et celles et ceux qui se sont battus sans relâche alors que l’espoir était très faible, l’hostilité oppressante.
On salue les camarades partout dans le monde qui ont manifesté, organisé des événements de soutiens, toujours entretenu la flamme, qui ont informé de la situation, dénoué les intrigues, les mensonges et calomnies d’une partie de la presse, les théories du complot… On se souvient notamment du jour des 50 ans de Julian et du petit rassemblement à Paris le 3 juillet 2021, avec 8 militants près de l’ambassade des États-Unis à Paris et du mouvement qui s’est peu à peu amplifié à force de persévérance des plus tenaces. Merci aux camarades qui n’ont jamais faibli et on lutté sans relâche, jusque devant la prison de Belmarsh, nous ont informé rigoureusement, ont mené des initiatives pour qu’arrive ce jour, ils et elles sont aussi nos héros.
Les Mutins de Pangée tiennent à remercier aussi Clara López Rubio et Juan Pancorbo pour leur très précieux film Hacking Justice (produit par Inselfilm Produktion en Allemagne), tourné pendant dix ans, et qui nous a permis notamment en France, de faire comprendre les tenants de l’affaire Assange. Le livre de Nils Melzer (Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture) L’affaire Assange (Éditions critiques) a définitivement mis fin aux rumeurs et calomnies sur Assange, celui de Stefania Maurizi qui suit Assange depuis le début, L’affaire WikiLeaks (Éditions Agone) a remis encore les choses en place. Le documentaire Ithaka, le combat pour libérer Assange de Ben Lawrence a contribué à soutenir le combat de la famille Assange. Merci à vous qui avez utilisé ces films que nous avons mis à disposition pour des débats et en soutien aux cagnottes pour la famille Assange. Tous ces actes ont contribué à cette victoire. Vous pouvez en être fiers !
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