Le Café des Vallées

Communiqué de la Coordination pour la défense du rail et de l'inter-modalité en Comminges/Barousse (CDRIC) du 13 décembre 2017

Suite à la présentation le vendredi 1er Décembre par la SNCF et la Région des premiers éléments de l'étude préliminaire aux travaux sur notre ligne SNCF,

> considère que le choix du diesel et donc l'abandon de la traction électrique, faute d'un engagement suffisant de l'Etat, serait une régression environnementale sans doute unique en France et en contradiction avec la Cop21 et les engagements pris par l'Etat, la SNCF et la Région. Elle appelle les élus et citoyens du Comminges, de la Barousse et d'ailleurs à agir pour que l'Etat et la SNCF financent l'installation d'une caténaire moderne.

> constate que la SNCF n'a pas encore travaillé sur le « chiffrage de l'opération en mode électrique » comme cela est prévu dans la convention qu'elle a signée en janvier 2017 avec le Conseil Régional. Elle demande à la SNCF d' y procéder.

> constate avec stupeur que la SNCF n' a pas prévu les travaux nécessaires au croisement de trains à Marignac et aux manœuvres à Luchon et se limite pour l'instant au scénario «navette», ce qui interdira une pleine utilisation (voyageurs et marchandises) de la ligne. Elle demande à la SNCF de prévoir ces travaux de régénération pour des voies qui existent déjà. Il faut conserver des possibilités de manœuvres ET de garage à Marignac conformément aux objectifs de développement du territoire de la Région.

> se félicite par contre que la SNCF ait validé par principe la possibilité de création d' une installation terminale embranchée (ITE) pour les entreprises comme la Société des Eaux de Luchon qui puisse lui permettre de se tourner vers le ferroutage, moyen de transport d'avenir au contraire du "tout camion" néfaste à la planète, contraire à la sécurité sur les routes et surchargeant leur fluidité !.Il est apparu qu'une seconde ITE pourrait être envisagée.

> s’élève contre le refus actuel de l'Etat de rétablir le train de nuit Paris-Luchon et contre la suppression du train de nuit Paris-Tarbes le 1er juillet dernier. Elle appelle élus et citoyens à agir pour que l'Etat ré-examine sa position. Les TGV, quand il y en a réellement, ne sont pas une alternative aux trains de nuit mais bien un complément. Les trains de nuit ont une réalité, un usage, et une histoire, totalement différente des TGV ! Et en outre, contrairement à la communication de la SNCF, il n'y a pas toujours un TGV là où passait un train de nuit ! Les lignes des Pyrénées centrales, du Sud-Ouest pour partie ou des Alpes en sont quelques exemples.

> demande à la SNCF d'inclure dans l'étude l'alternative que constitue le train « à hydrogène » et d'en préciser les aspects techniques et financiers pour notre ligne. Elle souhaite qu'une réflexion soit engagée avec Alsthom.

> se déclare disponible pour contribuer à la réflexion sur le meilleur service de transports possible (horaires, tarifs, cadencement, correspondances, haltes, aménagement et accessibilité des gares, intermodalité, liaison avec le Val d'Aran, etc..)