SOCIÉTÉ
30 octobre 2010
Une plate-forme d'études des discriminations vient de naître. On s'empressera d'aller la consulter en Terrasse. > En France, les femmes touchent en moyenne un salaire inférieur de 10 % à celui des hommes, à poste et expérience équivalents. Les personnes d'origine maghrébine ou noire africaine ont quatre fois moins de chance d'obtenir un logement que celles d'origine française. Une personne handicapée a une probabilité trois fois plus faible d'obtenir un emploi que les valides, à sexe, âge et diplôme identiques… Pour combattre les inégalités et les discriminations, il faut pouvoir les appréhender. C'est pourquoi l'Observatoire des inégalités lance un site Internet sur les discriminations intitulé Inégalités et discriminations. Cédric Rio - 18/10/10
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SOCIÉTÉ
29 octobre 2010
Quand un économiste nous apprend à réfléchir, et à voir bien plus loin que les retraites Frédéric Lordon : Le point de fusion des retraites L'économiste Frédéric Lordon, que les habitués de "Là-bas si j'y suis", l'émission de Daniel Mermet sur France Inter, connaissent bien, livre ces jours-ci un article (1) décoiffant par son analyse limpide des mécanismes politico-financiers en place dans cette réforme inique des Retraites. Dans un texte court (par rapport à la question) et condensé, F. Lordon qui est une excellent vulgarisateur des questions financières, replace les grèves dans leur contexte. L'article: Le point de fusion des retraites, où comment l'affaire des retraites révèle un mécontentement plus profond, dévoile les liaisons malsaines entre la "plomberie financières des pensions" et la politique de notre pays. Pour ceux que ce long texte pourrait rebuter, petite synthèse ici-même.. Selon F. Lordon, le raccourci "retraite contre triple-A", souligne le degré auquel les intérêts fondamentaux du corps social ont été subordonnés à ceux des opérateurs des marchés par des manœuvres qui en disent assez long sur l’aveuglement idéologique du gouvernement présent, ou bien sur son degré de commission aux intérêts de l’industrie financière. Rouerie ou bêtise, confusion ou désordre intellectuel, le président, en "plein chaos mental", s'adresse simultanément à deux communautés antagonistes tout en arbitrant les politiques publiques en faveur de la seule communauté extra-nationale des créanciers internationaux. On croyait le peuple souverain objet des devoirs de l'Etat, et on s'aperçoit que le pouvoir politique ne gouverne pas pour ceux dont il a reçu un mandat "légitime" mais pour les intérêts de l'industrie financière. En ce cas, dit Lordon, comment s'étonner qu'il faille descendre dans la rue pour réclamer raison ?
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Vos réactions
Andi Coloniale a écrit :
Merci d'avoir diffusé ce document sur l' Autre 8 mai 1945 auquel l' Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs...
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Pierrot a écrit :
Attention ! Dans les rangs des manifestants samedi dernier à Saint-Gaudens, il y en avait un qui ne se vantait pas trop...
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Dante Agueule a écrit :
Trop facile ! Ces manifestants-là ont le droit de s'approcher du mur de la sous-préfecture ! Eux ......
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